Lors de mon passage à France 3, du lundi 25 juillet, je me suis également exprimée sur la suppression de la redevance audiovisuelle.
Non, supprimer la redevance audiovisuelle, ce n’est pas mettre en danger l’audiovisuel public. Je suis très attachée à un audiovisuel public de qualité et indépendant comme la plupart d’entre nous.
Oui, le pouvoir d’achat de nos concitoyens est la première des priorités pour la majorité présidentielle. Promesse de campagne, j’ai logiquement voté la suppression de la redevance audiovisuelle dans le cadre de la première lecture du projet de loi de finances rectificative.
Supprimer la redevance audiovisuelle, c’est d’abord rendre du pouvoir d’achat à hauteur de 138 euros par an en métropole à près de 23 millions de foyers redevables.
Supprimer la redevance audiovisuelle, c’est aussi mettre fin à un impôt obsolète, avis partagé par beaucoup de parlementaires. Les usages ont changé, on regarde de plus en plus la télé à partir de tablettes, de nos ordinateurs ou de nos téléphones. Or la redevance audiovisuelle est aujourd’hui rattachée à la possession d‘un poste de télévision.
Concernant le financement de l’audiovisuel public, les députés ont d’ores et déjà prévu le prélèvement d’une fraction de TVA. Ces garanties seront également renforcées par les propositions issues du débat parlementaire, telles que la taxation des publicités en ligne par exemple.
Une mission parlementaire sera par ailleurs lancée à l’occasion des discussions budgétaires de l’automne.
Non, la suppression de la redevance ne met en aucun à mal l’indépendance de l’audiovisuel public. A l’instar d’autres institutions qui ne sont pas financées par une redevance et qui demeurent indépendantes, telles que le Conseil constitutionnel, l’audiovisuel public bénéficiera d’un budget dédié directement voté par les représentants du peuple au Parlement.
Soyez assurés de ma pleine mobilisation pour garantir un financement pérenne pour un audiovisuel public de qualité et indépendant.